Le traducteur


J’ai commencé la traduction en parfait amateur en 1974, en traduisant des textes pour l’Association suisse des quilleurs sportifs, le soir dans mon minuscule studio de Münchenbuchsee.
Dès août 1973, j’avais été embauché par la BPS pour un job d’organisateur d’entreprise, à la Eigerstrasse à Berne.

Mon premier équipement avait été l’acquisition en 1974 d’une Underwood à une enchère de la BPS qui liquidait du matériel de bureau. Cette Underwood, je m’en souviens, je l’avais giclée en bleu métallisé.

Par la même occasion, j’avais acheté un écritoire à pédale (sic) déjà d’époque qui me sert encore, mais sans le mécanisme de pédale (aujourd’hui, on dirait «analogique») qui faisait descendre la réglette sur la page, mais qui accusait de l’âge et boguait régulièrement. Le voici, légèrement relooké:

Après le déménagement du service informatique de la DG BPS au Murifeld à Berne, ma famille s’agrandissant, il s’agissait pour moi de compléter mon salaire par du travail à domicile. Et comme à l’époque, le service de traduction de la BO (Mr Roulet) était régulièrement surchargé, on m’a confié la traduction de manuels de déroulements de travail.

C’est ainsi qu’a commencé ma carrière de traducteur. Pour ne pas faire de jaloux à l’interne, je facturais du reste sous un nom d’emprunt, TRADEX, bien après encore que je quitte la BPS en 1988, reprise plus tard par le Credit Suisse! Et déjà, j’étais affilié à la caisse de compensation AVS pour mon activité accessoire, mon revenu atteignant le montant soumis à cette caisse.

En 1985, j’avais fait l’acquisition d’une villa à Worben. En 1988 donc, ayant quitté la BPS, j’ai commencé mon activité de freelancer et surtout en tant qu’indépendant. Avant de partir de la BPS, j’avais acquis quelques clients du style SGO, ASB, Telekurs, outre bien entendu mon ancien employeur, la BPS. C’était il y a une trentaine d’années, déjà …

Conditions: avoir un bon réseau de clients, un équipement informatique en phase avec celui de mes clients (système d’exploitation, programmes).